Français & Latin au collège

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Phrasse simple / complexe + subordonnées (Grammaire)

Phrase simple / phrase complexe

Juxtaposition / coordination / subordination

 

I.                   Phrase simple / phrase complexe :

Une phrase est verbale si elle comporte au moins un verbe.

Une phrase est non-verbale ou nominale si elle n’a pas de verbe.

 

Une phrase s’organise en plusieurs propositions, à savoir qu’une proposition est régie par un verbe conjugué.

 

Une phrase simple n’a qu’une proposition (= 1 seul verbe conjugué)

Une phrase complexe a plusieurs propositions (= plusieurs verbes conjugués) qui sont entre elles ou coordonnées, ou juxtaposées, ou subordonnées.

 

II.                 Les liens dans les phrases complexes :

Les propositions peuvent être reliées entre elles par la juxtaposition, la coordination, la subordination.

  1. La juxtaposition :

Les propositions sont reliées entre elles par un signe de ponctuation faible ( ;, :)

            Elle sourit ; elle est heureuse.

Ø  2 propositions indépendantes

 

  1.  La coordination :

Les propositions sont reliées par une conjonction de coordination ou un adverbe de liaison.

Ø  2 propositions indépendantes

 

            Elle sourit car elle est heureuse.

  1. La subordination :

Les propositions sont reliées par une conjonction de subordination

Ø  proposition principale + proposition subordonnée

Elle sourit puisqu’elle est heureuse.

 

III.              Les propositions subordonnées :

Une proposition est subordonnée quand elle dépend d’une principale.

Selon la fonction de la principale dans la phrase et le mot qui va l’introduire, elle va avoir une nature différente :

  1. La proposition relative :

 

Elle n’est pas indispensable à la principale.

Elle est introduite par un pronom relatif et complète un nom.

Le pronom relatif peut être ou simple (qui / que / quoi / dont / où) ou composé (lequel / duquel / auquel et leurs composés).

Sa fonction sera toujours d’être complément de son antécédent

            Elle sourit à l’enfant qui la regarde.

La relative peut être englobée dans la principale ; ont dit qu’elle est en incise.

            L’enfant, qui la regarde, lui sourit.

 

  1. La proposition conjonctive complétive :

Elle est indispensable à la principale et dépend d’un verbe de parole, de sentiment, de volonté…

Elle est introduite par la conjonction de subordination que et complète un verbe.

Sa fonction sera toujours d’être COD du verbe de la principale.

            Elle croit que l’enfant lui sourit.

 

  1. La proposition conjonctive circonstancielle :

Elle n’est pas indispensable à la principale, peut être déplacée ou supprimée.

Elle est introduite par une conjonction de subordination.

Sa fonction sera toujours d’être complément circonstanciel du verbe de la principale.

            Elle sourit quand l’enfant la regarde / pour que l’enfant la regarde.

 

  1. La proposition interrogative indirecte :

 

Elle est l’équivalent d’une interrogation directe, dépend d’un verbe de question, mais ne comporte pas de sujet inversé et ne se termine pas par une point d’interrogation.

Elle est introduite par un mot interrogatif : si, pourquoi, comment …

Sa fonction sera toujours d’être COD du verbe de la principale.

            Elle se demande si l’enfant lui sourit.

 

  1. La proposition infinitive :

Elle comporte un verbe à l’infinitif avec un sujet propre exprimé et se trouve après des verbes de sensation (voir, entendre, sentir…), laisser et faire.

Sa fonction sera toujours d’être COD du verbe de la principale.

Elle voit l’enfant sourire.

 

  1. La proposition participiale :

 

Elle comporte un verbe au participe présent avec un sujet propre exprimé.

Sa fonction sera d’être COD du verbe de la principale ou complément circonstanciel.

            Elle voit l’enfant souriant.